Signez la pétition pour le retrait de la réforme du LP

Madame la ministre A. Oudéa-Castéra, renoncez au texte réformant le bac pro !
PÉTITION

Signez la pétition ici : https://chng.it/Zdyv2VWD7j

À l’automne 2023, la ministre déléguée C. Grandjean a dévoilé sa mesure phare pour la
terminale bac pro sans aucune concertation rigoureuse à partir d’un état des lieux partagé des
lycées professionnels et surtout sans prendre en compte le rejet de sa réforme, présentée et
discutée dans des délais trop précipités, par la profession. Le projet de texte qui modifie les
grilles horaires, et instaure une augmentation de 6 semaines des stages en terminale a été
étudié au Conseil supérieur de l’Éducation (CSE) le jour de la rentrée. Le texte n’ayant recueilli
aucun vote « Pour » c’est un avis massivement défavorable qui a été émis. Et pour cause, la
réforme est synonyme de moins d’école pour les élèves, d’inégalité de réussite aux examens
avec la mise en place des parcours différenciés, et d’une nouvelle dégradation des conditions
de travail des professeur·es de lycée professionnel.
Pour dénoncer cette réforme, les personnels se sont fortement mobilisés le 12 décembre
dernier. Le CSE du 14 décembre n’a pas pu se tenir : la demande de retrait de l’ordre du jour
du texte par une majorité de ses membres n’a pas été entendue. Depuis, le dialogue social n’a
pas été relancé et le projet de réforme a été présenté sans modification au CSE du lundi 8
janvier 2024 qui se déroulait en visioconférence, preuve une nouvelle fois du peu de
considération pour le dialogue social par la ministre déléguée. Lors de ce CSE, une fois encore
les membres ont voté majoritairement un vœu pour le retrait de l’ordre du jour de cet arrêté
réformant le bac pro. Le ministère n’en a pas tenu compte.
Ce texte sans aucun vote favorable, fait inédit au CSE, témoigne une fois de plus du refus
massif de la réforme des lycées pros. De plus, les moyens constants et les délais pour une telle
réforme, dont les conséquences pour les élèves comme pour les personnels nécessitent une
plus grande attention, sont vécus comme une provocation.
En conséquence, nous vous demandons Mme la ministre A. Oudéa-Castéra de renoncer à ce
texte, de revenir sur cette réforme et d’engager de véritables négociations pour améliorer
les conditions d’études des élèves et les conditions de travail des personnels.